Albin de la Simone

On l’avait laissé sans voix, en 2021, le temps d’un album instrumental baptisé Happy end. Heureuse, cette initiative l’était assurément, tant elle remettait au centre de l’attention Albin de la Simone comme musicien flexible, arrangeur vif, fabriquant de sons joyeusement farfelus et de délicieuses histoires sans paroles qui en disaient pourtant beaucoup. Avec ce septième album, Albin retrouve son chant et offre de jolies chansons minimalistes aux titres voluptueux et dont certaines sont nées de la contem- plation d’œuvres des collections du Musée d’Orsay. Des chansons toujours portées par ce grain de voix superbement voilé et d’une fragilité touchante Définitivement beau, chic, délicat, sobre et sincère. On adore !

1ère partie : Slogan

Pile au croisement entre Vincent Delerm et Lily Allen, c’est en trio, accompagné par Antony Gatta à la batterie que Slogan s'installe dans le paysage de la chanson, troquant les synthés made in Hollywood pour un piano timide, les beats trap pour une batterie 60’s et les infras pour une basse violon. Une jolie révélation.

Numéro de licence : 1-009110 / 2-009688 / 3-009689